Le classement des séries... And the winner is...

13 Septembre 2011 , Rédigé par Robin Publié dans #Classement des séries 2011

Avant de découvrir la série n°1 du classement, nous souhaitions remercier chaleureusement tous nos chroniqueurs pour leur collaboration ainsi que François, sans lequel cela ne se serait pas fait. Vous avez été très nombreux à vous connecter sur le site pour découvrir chaque jour de nouvelles séries, et nous vous en remercions.

Surtout, nous sommes heureux de vous annoncer que la saison télé redémarre (enfin) ce soir, et nous espérons que le classement vous aura permis d'attendre plus sereinement la reprise de tous vos programmes préférés et surtout de leurs audiences. Nous vous donnons rendez-vous dès demain après-midi pour les premiers scores foyers de "Ringer".

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Places 50 à 46 à lire iciPlaces 41 à 45 à lire iciPlaces 36 à 40 à lire ici.

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Places 17 à 20 à lire ici. Places 13 à 16 à lire ici. Places 10 à 12 à lire ici.

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Place 01 - Big Love, saison 5

Statut : En cours de production

La Chronique
 
Big Love meilleure série de l’année ? Mais c’est un scandale ! Personne ne regarde pas cette série ! Puis ça parle de quoi en plus ? Et elle était pas déjà classée quelque part ? Ah non, pardon c’était The Big C. Enfin de toute façon, c’est pas comme si ce classement n’avait pas déjà explosé les limites du ridicule : 90210 pas classée, Pretty Little Liars devant Gossip Girl. Non, vraiment …

Cela étant dit, oui, la saison finale de Big Love est sûrement la plus aboutie. Découverte pour moi sur le tard, Big Love restera dans mes souvenirs comme l’une des très rares séries qui auront été fidèles à leur ligne directrice du début à la fin, sans jamais s’égarer. La dérive aurait pourtant été facile au vu des thèmes abordés : religion, polygamie, homosexualité mais également fanatisme, pouvoir, argent et oserais-je rajouter pédophilie … Malgré cette panoplie de sujets sulfureux, Big Love est en permanence dans la retenue, la sobriété, l’objectivité et ne prend jamais parti.

Il y a historiquement eu quelques storylines où l’on aurait aimé que Big Love franchisse ce cap. Je pense notamment à la relation ambigüe entre Margene et Ben, le fils de son mari. Mais elle ne le fera jamais. Big Love ne tombe donc jamais dans la facilité mais presque dans l’excès inverse, celui de la frustration à outrance. Frustration qui, dans ce cas présent, est loin d’être un reproche mais bien une incroyable prouesse.

Oui, Big Love nous fruste en permanence tant la série semble atteindre, épisode après épisode, un nouveau point de non-retour. Jamais je n’aurais vu une série plonger à ce point ses personnages dans le drame, l’horreur parfois. Certains personnages ne semblent plus trouver de point de chute à leur désarroi. Leur détresse est palpable, nous prend aux tripes à chaque seconde, le tout sublimement orchestré par un casting sensationnel. Je pense notamment à Jeanne Tripplehorn, loin d’être la « wives » la plus starisée mais pour celle dont l’interprétation, criante de vérité, m’a littéralement bouleversé épisode après épisode.

La descente aux enfers de Barb qui continue en cette saison 5 est sûrement la plus grosse réussite de la série. Je le répète mais Jeanne Tripplehorn est magistrale dans son rôle de femme bafouée, déchirée entre ses convictions et celles de son mari et qui a tout sacrifié, jusqu’à son amour-propre (en acceptant de devenir polygame) pour son couple. Et tout en restant d’une dignité absolue. Et c’est là où la frustration devient orgasmique : l’angoisse de Barb devient si tangible qu’elle en vient à nous faire souffrir, on aimerait qu’elle parte, qu’elle divorce, qu’elle soit finalement heureuse. Mais elle reste, infaillible. Big Love devient ainsi une véritable expérience télévisuelle. Si ni Ginnifer Goodwin, ni Chloé Sévigny n’ont à rougir de leur prestation (bien que cette dernière ait parfois tendance à surjouer), Tripplehorn se situe définitivement dans une autre dimension.

Je pensais avoir beaucoup de mal à parler de Big Love mais je pourrais finalement vous en parler pendant des heures. Big Love est la plus belle chronique familiale qu’il m’ait été donnée l'occasion de découvrir. Un véritable ascenseur émotionnel. Un condensé d’intrigues, denses et puissantes, qui n’ont de cesse de se superposer les unes aux autres avec pour logique conclusion d’aboutir à l’une des séries les plus riches et complexes de ces dernières années.

La saison 5 vient ainsi sublimer le résultat des 4 saisons précédentes. Je ne vous en dirais en plus, caressant le maigre espoir de vous avoir donné envie de la découvrir. Et pour ceux qui s'en inquièteraient, la série a une vraie fin. Et quelle fin. D’un point de vue métaphorique, la série n’aurait pu imaginer meilleure conclusion. Mais je n'en dis pas plus !

François.  

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